La passion, ça ne s’apprend pas, on tombe dedans quand on est petit. Au détour d’un voyage, d’une sortie ou d’une rencontre. Nicolas Therin, lui, a découvert la sienne en accompagnant ses parents dans les salons professionnels de l’alimentation, et en voyant travailler les Meilleurs Ouvriers de France. Il est entré rapidement en apprentissage pour devenir pâtissier. Il commence à travailler sur Paris, chez Maxim’s, au Hilton de Beaugrenelle et devient vite second pâtissier à la Brasserie la Lorraine.

Mais Nicolas a envie de découvrir d’autres horizons. Il va naviguer entre mer et montagne pendant quelques années avant de se fixer 2 ans en Allemagne pour devenir responsable de pâtisserie dans un grand hôtel. 

Avant de venir s’installer à Carpentras, il a encore officié dans un palace monégasque. C’est lors de son passage outre-Rhin que Nicolas a commencé à mûrir son installation à Carpentras, et surtout sa thématique : les brioches. 

Nicolas est à l’image de ses préparations : un mélange, savant et savoureux. D’envies, de savoir-faire et de passion.

Travailler des produits frais, laisser monter les pâtes lentement, faire cuire ses brioches et autres kougelhopfs le matin même, voilà 3 secrets qu’il veut bien livrer. Pour le reste, il vous faudra goûter, encore et encore…

LE KOUGLOF

Quelle que soit son orthographe – kouglof, kougelhopf, kugelhof ou gugelhupf – il reste alsacien d’origine. Une légende attribue sa création aux Rois Mages qui auraient créé un moule en forme de couronne pour remercier un pâtissier de son hospitalité. Une autre raconte que la Reine Marie-Antoinette l’aurait importé en France. ll se prépare avec des amandes et des raisins secs, pour le petit-déjeuner ou le dessert, mais il s’en trouve également en version salée pour l’apéritif.